Une femme aux cheveux bouclés regarde la caméra, trois autres femmes discutent en arrière-plan.

La promotion de l'entraide

C’est grâce à l’engagement bénévole de très nombreuses personnes concernées que l’entraide autogérée existe en Suisse. Trouver un lieu de réunion, prendre contact avec d’autres personnes concernées, susciter de l’intérêt pour sa thématique: tout cela demande beaucoup d’engagement, mais aussi du savoir-faire.

C’est auprès de votre centre régional ou des organisations d’entraide que les personnes intéressées trouvent le soutien nécessaire. Là, des professionnels qualifiés donnent de l’aide au démarrage, et « coachent » accompagnent les groupes d’entraide autogérés qui le demandent et proposent des formations. Ils aiguillent aussi les personnes intéressées vers les groupes qui correspondent à leurs attentes et soutiennent les activités de communication et de relations publiques.

En tant que structure faîtière des centres de soutien régionaux pour l’entraide, Info-Entraide Suisse a défini des standards de qualité. Chaque année, les prestations des centres sont vérifiées, évaluées et consolidées. Ensemble avec les centres régionaux, Info-Entraide Suisse travaille à une amélioration continue de la qualité des prestations offertes. Des formations continues spécifiques sont proposées aux collaboratrices et collaborateurs et les possibilités d’échange d’expériences entre les centres continuellement renforcées. En outre, Info-Entraide Suisse défend activement le mouvement de l’entraide face aux autorités et travaille à l’ancrer dans la législation.

En Suisse, la promotion de l’entraide est donc en bonne voie, avec une dynamique très proche de celle que recommande l’OMS (ICP/HED.014 6484B, 1982) :


"Sur le plan local, il faut créer des centres-ressources qui peuvent mettre à disposition des moyens financiers, des aides techniques, des informations et de la documentation au sujet des groupes d’entraide, et encore d’autres ressources utiles"
"Sur le plan régional et national, il faut stimuler des passerelles de communication, c’est à dire des centres qui rassemblent et diffusent l’information et la documentation sur les groupes d’entraide, et qui organisent les échanges et la collaboration entre les groupes et avec les cercles professionnels, les experts, le gouvernement et la population".